C’EST ÇA L’AMOUR — LES CRÊPES AU MIEL DE MARIO

Après avoir peint le portrait d’une Party Girl, Claire Burger s’applique à brosser celui d’un ours mal léché, un parent paumé qui rêverait de pouvoir hiberner dans sa vie passée.
Pour son premier film en solo, la réalisatrice française parle du père comme personne, présente la tendresse sous toutes ses formes et impressionne… C’est ça l’amour :

Mario est agent de la fonction publique et depuis peu, papa célibataire en charge de ses deux filles. Entre le départ de sa femme, ses tentatives de reconquête et les évolutions de ses adolescentes, l’homme est chamboulé et prêt à nous faire le même effet.
L’histoire est d’une simplicité et d’une émotion désarmante, d’une douceur et d’une bienveillance certaines, aussi. Qu’il s’agisse des moments de vie, des pas incertains des personnages, des danses des sentiments et de la mise en lumière finale de l’homme, C’est ça l’amour est un concentré de justesse.

Un homme tout retourné qui se plie en 4 pour sa tribu avec des hésitations, de l’à peu-près et surtout une abondante dose de simplicité et d’amour ça donne une recette incontournable qu’on connait tous sans mesure 😉 

Les crêpes de papa ours :
2 oeufs
300g de farine complète
environ 40cL de lait demi-écrémé
1 à 2 bouchons de rhum
1 cuillère à soupe de sucre roux
Du miel tout doux pour l’amour
Quelques gouttes de citron pour l’acidité de la vie

Dans un grand saladier, mélangez la farine avec les oeufs, ajoutez petit à petit le lait jusqu’à l’obtention d’un appareil homogène. Terminez avec le sucre, le rhum, remuez et laissez reposer quelques heures.`

Dans un poêle bien chaude et beurrée, versez la pâte, retournez les crêpes et garnissez-les de miel, ajoutez quelques gouttes de citron et servez – versions hallucinogènes ou confiture de mirabelle en hommage à la Moselle en option.

Claire Burger n’a pas besoin de jouer avec les clichés pour faire résonner ses propos. Il n’y a pas d’issue facile, pas de jugement. C’est ça l’amour mise sur la révélation d’un quotidien familial retourné et sur la force d’une reconstruction à venir. Sincèrement touchant. 

A (re)découvrir : « C’est ça l’amour : Bouli Lanners dans le rôle de sa vie » par Première

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