DIRTY DANCING – LES CRÊPES PIMENTÉES DE BÉBÉ

Parmi toutes les excuses et les méthodes qui existent pour faire le mur Bébé à choisi d’ « aller manger des crêpes au bar de la pension ». En réalité, ce n’est pas la gastronomie du coin qui l’intéresse mais le la bande de jeunes danseurs qui s’appliquent à éveiller les sens des vacanciers. La candide adolescente de 17 ans est prête à mentir à son papa pour rejoindre le monde secret de ceux qui préfèrent le rythme du mambo au swing du golf.

« Fais gaffe à ta ligne, tu vas gonfler ». Conseil avisé de la soeur qui ne sait pas encore qu’au lieu des crêpes, ce sont les bras de Johnny que Bébé va retrouver…

Et si elle les avait vraiment choisies, ces crêpes ? Je parie qu’elle les aurait prises assez pimentées pour faire grimper la température.

8 crêpes pimentées :
La pâte à crêpes : 2 œufs, 170g de farine de blé, 40cL de lait, piment doux, sel et poivre.
La sauce rouge : 1/2 oignon rouge, 300g de tomates cerises colorées, 1 cuillère à café de purée de piment, 1 cuillère à café de sucre de canne, ail, coriandre, gingembre.

Commencez par préparer la pâte à crêpes en battant les œufs dans un saladier. Ajoutez ensuite la farine et délayer avec le lait. Terminez avec les épices et laisser reposer une heure.
Préparez ensuite la sauce rouge. Dans une casserole, faite revenir l’oignon rouge émincé dans un fond d’huile d’olive. Ajoutez le sucre de canne pour caraméliser (de circonstance en cette saison de festival !). Ajoutez ensuite les tomates coupées en dés, couvrez et laisser compoter 20 à 30 minutes. Offrez un coup de chaud à votre sauce en ajoutant les épices et la purée de piment à ajuster à votre convenance.
Dans une poêle bien chaude, faites cuire vos crêpes. Nappez de sauce et servez. 

Inutile de tergiverser, la recette Dirty Dancing est faite pour brûler ! Alors, à l’image des danseurs qui tournoient et des jupes qui s’envolent, on roule les crêpes avant de goûter au plaisir épicé du film d’Emile Ardolino.

A (re)découvrir : La Bande Originale du film (mention spéciale à « She’s like the wind » de Patrick Swayze)

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