LE DAIM — LES BONBONS DE BEAUFORT DU BLOUSON

Comme Michael Jackson a ses chaussettes, Indiana Jones son chapeau, Georges a un style de malade avec son blouson 100% daim.

George, 44 ans, est solitaire et désœuvré. Mais George va rencontrer l’amour, sa muse, son pilier. Et avec lui, George va construire un véritable projet. 
Ce sont peut-être ses origines italiennes, ou sa frange parfaite, l’assurance qu’il offre ou les ambitions qu’il entraine qui ont fait succomber George dans une adoration furieuse ? Ou son allure, sa douceur et son caractère qui le rendent unique ? Qu’importe les raisons, il est la vedette de sa vie, la star de ses cassettes, le plus grand personnage de ce film. Le Daim est terrible.

Le blouson enveloppe parfaitement l’homme fragile pour révéler sa beauté, sa force… et sa surprise !
Une recette pour le daim sans le chocolat préféré des suédois mais avec un fromage à fière allure :

Une dizaine de cubes de Beaufort, le roi des gruyères qui fait pâlir d’envie tous les autres blousons frometons :
De la farine de blé
Un oeuf battu
De la chapelure, du basilic, du romarin et toutes autres notes italiennes qui sauront être appréciées de la bête herbivore

Dans une casserole, faite bouillir de l’huile pour la friture.
Dans trois bols, distinguez la farine, l’œuf battu et la panure composées du mélange de chapelure et des herbes séchées.
Trempez vos cubes dans la farine puis dans l’œuf puis dans la farine puis dans l’œuf puis dans la chapelure. Accompagnez-les au bain bouillonnant, attendez que la couleur du cuir apparaisse, placez sur du papier absorbant et admirez la coquille dorée avant de foncer sur la dégustation des bonbons du blouson !

A force de chercher un peu de douceur dans un monde de brutes, on finit par trouver un grand Dupieux dans un monde absurde ! Parce qu’avec le réalisateur, il n’y a pas de simple vêtement – il y a la folie excentrique et surréaliste – Le Daim est une friandise filmique de premier choix.

A (re)découvrir : « Le Daim de Quentin Dupieux, une putain de veste et un plaisir de cinéma » par Thomas Croisière sur France Inter (5min)

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