WICKED : PARTIE 2 — LE MATCHA OVERNIGHT OATS DE LA MÉCHANTE SORCIÈRE DE L’OUEST

Un an après la tornade Wicked – Partie 1, l’heure est enfin venue de retrouver les sorcières d’Oz dans Wicked : For Good, la suite très attendue mise en scène par Jon M. Chu. Le rideau se lève une dernière fois sur l’adaptation du phénomène musical, nous replongeant dans les coulisses étincelantes du Magicien d’Oz.
Dernier volet de cette épopée en deux parties, Wicked : For Good retrouve Elphaba et Glinda à l’orée de destins qui s’affirment enfin. Ce final s’annonce comme un moment où la magie, les choix et les liens qui unissent les deux héroïnes prennent toute leur ampleur, pour conclure l’aventure avec grandeur et émotion. Ozerez-vous embarquer pour l’odyssée ?!

Si Wicked : For Good nous ramène au cœur d’Oz, ce n’est pourtant pas l’éclat des émeraudes ni les sortilèges familiers qui captivent le plus : ce sont les deux femmes qui avancent au milieu de ce monde en plein vacillement. Jon M. Chu délaisse légèrement les éclats comiques du premier volet pour creuser davantage l’épaisseur psychologique de son duo, offrant une ode à l’amitié, celle qui se construit dans les fissures autant que dans la lumière.

Glinda, toujours lumineuse, apparaît plus fragile, souvent « dans sa bulle », inquiète de l’amour qu’on lui porte et de ce qu’elle renvoie réellement. Derrière son assurance se révèle une vulnérabilité nouvelle qui la rend plus touchante, plus humaine. À ses côtés, Elphaba avance avec une détermination farouche : déjouer les mensonges, refuser les leurres, et porter haut les valeurs d’écoute et d’empathie dans un monde qui s’y dérobe.

Le film gagne ainsi en profondeur, en délicatesse, en vérité. Chacune suit sa propre destinée, mais c’est dans la manière dont leurs chemins se croisent, se heurtent et se répondent que Wicked : For Good trouve sa véritable force.

Dans Wicked : For Good, Oz est en pleine turbulence et les illusions se fissurent. Elphaba, plus déterminée que jamais, trace sa route pour débusquer les mensonges et défendre l’empathie, refusant de céder aux artifices d’un monde qui préfère détourner le regard. Glinda, elle, brille toujours à l’écran, mais se retrouve cantonnée à un rôle de façade, sourire et inspiration imposés, presque pantin d’un royaume qui l’observe. Entre révélations, choix cruciaux et tensions qui s’intensifient, les deux sorcières avancent sur des chemins différents, mais dont les destins resteront inextricablement liés.

Pour Elphaba, qui agit dans l’ombre pour mettre en lumière les mensonges, on imaginera un overnight oats au matcha : vert profond, patiemment préparé la veille, qui mûrit dans le silence avant d’éclore au matin avec toute sa puissance.

Wicked : For Good referme la saga en beauté, entre magie, couleurs et émotion. Les clins d’œil au Magicien d’Oz se glissent ici et là (Dorothy, Toto, quelques silhouettes familières) pour rappeler d’où tout a commencé, sans jamais voler la vedette à Glinda et Elphaba. Car ce sont bien elles qui portent le film, avec leurs choix, leurs forces et leurs failles. Un final lumineux et généreux, qui conclut l’histoire avec justesse tout en célébrant la puissance de l’amitié et des différences.

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