Il est milliardaire, ferveur adorateur d’un média nommé cinéma, terrible séducteur d’actrices hollywoodiennes et féru d’aviation. Si l’histoire était actuelle, on pourrait s’attendre à découvrir le portrait d’un dénommé Elon Musk. Mais cette trajectoire est celle d’une autre figure de l’Amérique, celle de Howard Hughes.
Génie touche à tout et torturé, un personnage de taille pour Martin Scorsese, un magnifique Aviator.
La filmographie de Martin Scorcese est remplie de truands et de mafieux. Pourtant, il serait bien maladroit d’oublier qu’il a également mis en lumière d’autres personnages plus lisses et enchanteurs… du moins sur le papier. Car à gratter un peu le vernis, on décèle rapidement leur caractère torturé et déséquilibré.
Avec Aviator, le réalisateur ne s’inquiète pas de retracer la vie complète du riche homme d’affaires aux multiples casquettes. Il préfère zoomer sur quelques fragments de vie et présenter Howard Hughes dans les facettes les moins photographiées par la presse de l’époque : aussi entouré que seul, aussi admiré que redouté.
Que ce soit dans sa démesure assumée de réalisateur et producteur à succès, dans son inventivité folle d’ingénieur aéronautique ou même dans sa vie sentimentale tumultueuse. Howard Hughes est un homme brillant (et gourmand) le jour, luttant contre ses propres tourments la nuit.
Howard Hughes semble avoir un appétit insatiable pour tout ce qu’il entreprend. Que ce soit dans sa carrière de cinéaste ou dans son parcours dans les airs, il compte bien se faire un nom grâce à ce qu’il sait faire et pas uniquement pour son statut de milliardaire !
Pour lui et pour ceux qu’il tentera de séduire, on s’aventurera dans un shortbread millionnaire de la démesure avec suppléments meringue pour les nuages et popcorn pour la pellicule.
Les shortbread millionnaire du cinéaste/aviateur/séducteur extravagant
recette à venir
Avec Aviator, Martin Scorsese nous offre le portrait d’un homme que rien ne semble atteindre, sinon les nuages et leurs orages. C’est un film qui donne à voir le faste d’une époque révolue, la grandeur des rêves d’un milliardaire et le revers de son succès. Car celui qui aura tenu les promesses qu’il s’était faites enfant est loin d’être la définition d’un homme serein.
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