Oh Marylin. Magnétique et magistrale, l’actrice n’a jamais cessé de captiver les écrans, les caméras et les cœurs. Entre les nombreux livres et films qu’elle a inspiré, rien ne semble tarir l’intérêt porté à l’icône. C’est désormais avec la version d’Andrew Dominik adaptée du roman de Joyce Carol Oates qu’on redécouvre le mythe. Loin du biopic, on s’immisce dans les coulisses du monde cinématographique, dans les abymes de Monroe et les peurs de Norma Jean… à la découverte de Blonde.
Il aura fallu 10 ans au réalisateur pour parvenir à modeler sa Marylin, à traiter ses multiples facettes et l’univers qui l’entourait. Parce qu’au-delà de la femme blonde et sculpturale, il lui fallait faire vivre la petite fille terrorisée rêvant d’un père qui viendrait la sauver, la jeune-femme qui ne savait que faire de ce personnage qu’elle s’était créée et le monde vil et sans pitié d’Hollywood et de la haute société. Tout ce qui a contribué à construire l’image, tout ce qui a participé à la briser.
L’amour et la lumière comme mirage, le désenchantement comme réalité.
Blondeur iconique complètement froissée et portée par la mélancolie… pour Norma Jean aka Marylin, on s’aventurera vers un crinkle cake blond parsemé de blues. Doux et sucré mais surtout prêt à craquer.
La recette du gâteau à succès
Une dizaine de feuilles de pâte filo pour l’étoile filante
250g de beurre doux
2 œufs
1 cup de lait
100g de sucre
125g de myrtilles pour le bleu de la mélancolie
Le zeste d’un citron jaune pour l’acidité
Un peu de sucre glace pour les cendres du passé
Commencez par faire fondre votre beurre et préchauffez votre four à 180°C.
Badigeonnez vos feuilles filo une à une et pliez-les en accordéon pour une jolie mise en pli Marylin avant de les placer dans votre plat.
Versez le reste du beurre et enfournez 10min.
Pendant ce temps, préparez votre appareil en mélangeant œufs, lait, sucre. Versez sur votre cake en devenir, ajoutez les myrtilles et enfournez à nouveau pour 30min.
Sortez le précieux du four et zestez votre citron au dessus. Saupoudrez de sucre glace et découpez part à part.
Ne reste plus qu’à dévorer le tout !
Il ne sera pas inutile de préciser que le film d’Andrew Dominik est une pièce singulière qui pourra effrayer ou agacer, de par ses longueurs et sa direction parfois improbable, parfois éprouvante. Mais la forme n’épouserait t-elle pas elle aussi la complexité de son sujet ? Avec Blonde, sa Norma Jean / Marylin n’est pas seulement cette couverture papier glacée, cette robe blanche qui se soulève, cet objet. Et le monde n’est pas (seulement) étincelant.
Ambiance !
🔍 À (re)découvrir : Ana de Armas à propos de sa voix pour son rôle, pour Variety (en anglais – 7min)
Pauvre Marylin ! Quand on pense comme elle a été enviée et qu’on voit sa vie ……:(
Le vernis hollywood vs la vie. Même si Blonde n’est pas un biopic, il n’empêche pas de faire certain parallèle…