Sur les planches, Alfred de Musset s’est instauré comme référent du jeu de l’amour et de ses détours. Sur grand écran, c’est le cinéaste Emmanuel Mouret qui s’amuse avec le sujet, le traitant avec malice au travers nombreuses de ses réalisations. Chronique d’une liaison passagère ne fait pas exception et signe sans doute la plus douce définition de l’aventure… amoureuse.
Simon est un homme marié et Charlotte, une mère célibataire. Ils se rencontrent, se plaisent, et s’engagent dans une relation simple et sans promesse où tout n’est qu’affaire de plaisir et d’envie. Rencontre après rencontre, on suit les amants dans leur parenthèse composée de douceur et de pudeur.
A ne voir qu’eux d’eux, on plonge dans cette bulle légère, oubliant le monde qui les encore ou en l’évoquant tout juste.
À deux, ils sont simplement contents ; Biens, heureux.
S’il inspire une mousse au chocolat à son amante, Simon n’est vraiment complet qu’en étant (avec) Charlotte.
La charlotte au chocolat de Simon, avec quelques figues, mais surtout sans passion !
Une vingtaine de biscuits boudoir
150g de chocolat
4 oeufs entier
50g de sucre fin
5 figues du jardin (coucou la famille)
1 sirop (eau, sucre, vanille)
Commencez par réaliser une mousse au chocolat. Séparez le blanc des jaunes, montez les blancs et fouettez les jaunes avec le sucre. Ajoutez le chocolat fondu, remuez et versez délicatement les blancs en neige à la préparation. Un tour au frigo !
Poursuivez en préparant le montage de votre charlotte.
Sur votre plat de présentation, placez votre cercle, déposez vos boudoir imbibés de sirop tout autour du cercle et tapissez le fond de l’assiette également. Versez de la mousse au chocolat à mi-hauteur. Ajoutez une rangée de boudoirs imbibés, des figues tranchées et versez à nouveau votre mousse au chocolat jusqu’à hauteur.
Au réfrigérateur pendant minimum 6h.
Une fois la mousse bien figée, décerclez votre charlotte, ajoutez un peu de décoration (chocolat fondu, en copeaux, quelques fruits…) et servez !
Le duo de Charlotte et Simon (Kiberlain et Macaigne) est parfait. Elle, libre et solaire, lui, plus réservé et maladroit. A eux deux il forme un duo qu’on ne voudrait pas quitter !
Cinéma bourgeois et bavard, peut-être, mais aussi éloquent de sentiments.
Emmanuel Mouret nous offre ici une parenthèse de bonheur qui nous embarque par sa drôlerie et sa beauté. Prêts pour une parenthèse ciné ?
🔍 À (re)découvrir : Pourquoi Chronique d’une liaison passagère est sans doute le meilleur film d’Emmanuel Mouret, par Radio France
J’ai adoré ce film .
<3