LA MÉLODIE DU BONHEUR — LE KAISERSCHMARRN DE MARIA

Pas de meilleur moment que la saison des récompenses cinématographiques pour revenir sur l’une des œuvres majeures du 7ème art ! Auréolée de 5 Oscars, 2 Golden Globes et autres prix cinématographiques en 1966, La Mélodie du Bonheur de Robert Wise a depuis traversé le temps et les générations.
Du papier au planches de Broadway jusqu’à la pellicule, le long-métrage américain s’est imprimé dans les souvenirs de millions de spectateurs prêts à chantonner la musique de Maria. Encore, toujours, éternel et fabuleux Sound of Music.

Au-delà de la musique, l’un des ingrédients magique de La Mélodie du Bonheur n’est autre que Julie Andrews. Actrice et artiste incroyable qu’on associe forcément à des rôles marquants du cinéma (Mary Poppins ou la Reine Clarisse Renaldi), on oublierait presque que c’est avec l’un des plus grands films et l’une des plus grandes comédies musicales qu’on l’a découverte, pour la première fois, sur un plateau de cinéma.
Dans le rôle de Maria, Julie Andrews est parfaite. Ingénue, espiègle, aimante et facétieuse, elle incarne la bonté et la légèreté dans un monde qui en manque cruellement.

La Mélodie du Bonheur raconte l’histoire (vraie) d’une jeune autrichienne qui rêve de devenir nonne. Loin d’être dans les codes, Maria est rêveuse et vit sa foi… différemment des autres sœurs de l’abbaye. Face à son tempérament singulier, la Mère du couvent décide d’offrir une expérience inattendue à sa jeune disciple en lui faisant porter l’habit de gouvernante au sein d’une famille nombreuse. Un capitaine veuf et ses 5 enfants deviennent alors le nouveau foyer de Maria qui s’adonnera à leur enseigner l’art du chant et de la joie.

La Mélodie du Bonheur a le goût de l’enfance et des paysages autrichiens. Avec Maria, la religieuse devenue gouvernante, il n’est pas question d’avancer sans chanter. Il est essentiel d’apprendre à vivre, quitte oublier les sifflets et à s’affranchir de quelques codes !
Pour elle, on s’adonnera à la confection d’un met local aux notes sucrées, un plaisir à cuisiner avec/pour les enfants. En avant pour un pancake différent des autres, une version légère et déstructurée, en avant pour un kaiserschmarrn.

Ne vous y trompez pas, derrière la candeur et les jolis sentiments, La Mélodie du Bonheur n’oublie pas de planter un décor politique et idéologique fort. En s’inscrivant à l’aube de la Seconde guerre mondiale on saisit d’autant plus l’importance des valeurs partagées par l’héroïne.
Robert Wise signe ici une sublime

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