Si les films de Noël font légion à l’approche du réveillon, c’est pourtant vers une autre catégorie que j’ai préféré me diriger pour la dernière recette filmique de l’année.
Il est temps de s’émerveiller en déballant la surprise ciné : un voyage en Italie, avec l’une des plus belles réalisations de Federico Fellini… La Strada !
Voilà, le cadeau est là.

On fait difficilement plus beau cadeau que celui-ci : un film culte à la poésie infinie, un film signé du Maestro Fellini.
La Strada, c’est l’histoire de Gelsomina, une jeune femme naïve vendue par sa mère à Zampano, un hercule de foire rustre et peu enclin à l’affection. Ensemble, ils vont prendre la route et traverser les paysages, rencontrer des personnages. Malgré la rudesse du colosse, Gelsomina va développer des sentiments pour son maitre et une certaine fascination pour un funambule nommé le Fou.
Une affaire de rendez-vous, d’espoir et de désenchantement, l’affaire d’une vie et du sens qu’on lui trouve.

La Strada, c’est le visage enfantin de Gelsomina. Une vie de rien qui, malgré tout, s’enrichie des rencontres et de la diversité des émotions – passant de l’allégresse à l’assombrissement à la façon d’un clown.
En hommage au personnage fellinien adoré, on s’aventurera dans la confection de mendiants colorés, parsemés d’une multitude de sujets.

Les mendiants de Gelsomina

250g de chocolat noir pour l’histoire
Une poignée de graines de courge, noix de cajou, chips de banane, abricots séchés et graines de chia pour les accompagnements qui disent beaucoup (de quoi faire référence à la naïveté de Gelsomina, à la force de Zampano et à la naissance des idées).

Un jeu d’enfant pour la clown ! Il vous suffira de faire fondre le chocolat “au bain Madone” afin de le faire couler en petit palets sur un papier parchemin. Avant qu’il ne durcisse, disposez quelques éléments de votre choix (graines, fruits à coque et fruits déshydratés) avant de faire sécher à l’air libre comme la vie vagabonde.

Parcourant la désolation et l’illusion, La Strada est un est un road movie au regard chimérique sur la vie.
On avance avec Gelsomina et son regard naïf mais charmant, avec son espoir en l’existence et en l’autre malgré la rudesse de ce(ux) qui l’entoure(nt).
Forcément, du grand cinéma.

🔍 À (re)découvrir :