Complètement dingue, fabuleusement fou, furieusement doux. Voilà la définition du plus grand sentiment d’après Gilles Lellouche, voilà ce que c’est L’Amour Ouf.
Avec son dernier film, celui qu’on a aperçu à Cannes, celui qu’on a attendu depuis, l’acteur et cinéaste français a décidé de donner vie à son désir de réalisation et d’adaptation du roman de Neville Thompson.
Des pages au grand écran, de la plume à la caméra, il y a dans L’Amour Ouf la sensation de voir la passion absolument partout – parfois maladroite, toujours sincère. Êtes-vous prêts à découvrir celle de Jackie et Clotaire ?
Après Le Grand Bain, Gilles Lellouche plonge allègrement dans le monde de la réalisation avec son deuxième long-métrage. Cette fois, c’est une histoire d’amour brûlante où les sentiments bouillonnent, une affaire de voyous et de rêves doux. C’est L’Amour Ouf, un roman qu’il envisage d’adapter depuis près de 10 ans et le voilà, enfin, sur les grands écrans. Il aura attendu un premier essai (et succès) avec son précédent film avant de se lancer corps et cœur dans ce projet.
À n’en pas douter, L’Amour Ouf condense toute son envie de cinéma et tout son amour de l’œuvre. Ça court, ça danse, ça crie, ça cogne. C’est une succession d’idées, une palette d’images qui s’enchainent pour raconter l’histoire de Jackie et de Clotaire. De l’amour naissant aux désillusions terribles.
Dans le Nord de la France, deux adolescents sont foudroyés par l’amour. Elle est une élève sans histoire, c’est un petit voyou notoire. La vie est belle jusqu’à ce que Clotaire ne face la rencontre de mauvaises fréquentations qui l’amèneront en prison. 10 années sans rien oublier, ni son amour, ni sa rage.
Prendre le beau, tout foutre par terre et déguster.
L’Amour Ouf de Clotaire et Jackie, c’est un amour d’une beauté infinie et d’une délicatesse sans pareil. Doux et sucré, mais aussi amer et abimé. Car la colère de Clotaire – contre sa condition et contre le monde – teinte l’idylle d’une certaine acidité.
On imaginera une recette en bordel, mais une recette pleine d’amour (quand même) avec un Eton Mess sapide et savoureux.
L’Eton Mess de Clotaire
Pour la meringue : 2 blancs d’oeufs, 110g de sucre, 7g de fleur de maïs
Pour la chantilly : 20cl de crème liquide entière et 30g de mascarpone
Pour la garniture : du lemon curd acidulé et 2 à 3 fruits de la passion. En bonus, quelques éclats d’amande pour le voyou
Commencez par préparer votre meringue. Préchauffez votre four à 100°C, dans un récipient, battez vos blancs et ajouter le sucre en pluie lorsqu’ils deviennent mousseux. Ajoutez ensuite la fleur de maïs. Votre meringue doit être lisse, brillante et en bec d’oiseau.
Pochez là sur un tapis de cuisson ou à la cuillère, formez votre nid pour les tourteraux et enfournez pendant 2h. La meringue doit ressortir sèche.
Préparez votre chantilly en montant la crème et la mascarpone. Ajoutez un peu de sucre si vous le souhaitez et passez aux montage. Dans le creu de la meringue, déposez quelques cuillère de lemon curd, de généreuses cuillères de chantilly et terminez avec du lemon curd et vos fruits de la passion.
Il est temps de transformer la délicate pavlova en un Eton Mess. A coups de cuillères de poing ou de cœur, faites un sort à votre dessert avant de le servir dans un bol. Parsemez d’un extra de garnitures et d’éclats d’amandes pour la gourmandise explosive.
Désormais décomposé, fracturé, mais toujours, toujours délicieux.
Gilles Lellouche signe avec L’Amour Ouf un film nerveux et fascinant aux idées de cinéma aussi belles qu’originales.
Adoré. Sans aucun doute parmi mes découvertes préférées de l’année.
🔍 À (re)découvrir : Le Video Club de Gilles Lellouche, chez Konbini (35min)
Gros coup de cœur pour moi aussi ,je compte bien y retourner.
Bonne prochaine séance alors 😉
Très hâte de le voir !
Très hâte de ton débrief !