LE DÎNER DE CONS — LA TARTE TATIN POIRE ROQUEFORT DE FRANCOIS PIGNON

Parmi les comédies cultes du cinéma français, la toute première que j’ai découverte sur le grand écran avec mes sœurs n’est autre que l’immense, l’indétrônable, l’exceptionnel Dîner de cons de Francis Veber. Allez savoir si cette anecdote familiale ajoute un je-ne-sais-quoi à cette œuvre truculente, personnellement, j’aime à croire que c’est le cas 😉
Sans plus attendre, on arrête tout et on reprend le chemin vers les rires, les allumettes et les gaffes légendaires de François Pignon, parce que c’est trop bon !

Adoré par les spectateurs, auréolé par les critiques, récompensés de quelques César… Le Dîner de cons a tout d’un vrai grand succès du cinéma français.
Est-il encore nécessaire de raconter l’intrigue de ce spectacle ? Disons simplement que c’est l’affaire d’un homme qui rencontre François Pignon dans un train et se fascine pour son étonnante expertise sur les sculptures en allumettes. De cet événement suivra la proposition de participer à une soirée qui devrait être un fameux dîner de cons où sont réunis les plus beaux spécimens évalués par l’hôte et ses complices afin d’élire le roi du souper.
Mais un tour de rein coupera court à l’organisation initiale de la réception et nous offrira, à nous, les plus rocambolesques situations servies par un Pignon en pleine forme, sacré champion !

S’il semble aisé d’identifier le con de la tablée, il se pourrait bien que François Pignon soit finalement une tarte plus subtile qu’il n’y paraisse. Bonne poire certes, mais assez habile pour retourner la situation malgré sa position de bleu parmi l’ensemble des convives.
Pour François, on misera donc sur une tarte tatin prête à régaler toute l’assemblée.

Cultissime, Le Dîner de cons a conquis la France – que dis-je, le monde – sur les planches et sur grand écran, sans oublier de réunir chaque année devant la télé. Parce qu’au delà des bonnes plaisanteries de l’époque, le long-métrage de Francis Veber a le bon goût d’être indémodable. Savant mélange d’amusement et de moments de tendresse, notamment grâce à un Jacques Villeret d’une grande finesse.

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