PARVANA, UNE ENFANCE EN AFGHANISTAN – LE KABULI PULAO DE PARVANA

Il arrive que je file dans une salle de cinéma sans avoir aucune idée du film qui m’attend. Bonne ou mauvaise pioche, la méthode m’a parfois value les meilleures siestes de ma vie. Mais devant Parvana, une enfance en Afghanistan, j’ai oublié les heures de sommeil pour découvrir une histoire terrible et magistrale, d’une poésie incroyable. 

Le temps d’une séance, on (re)découvre l’Afghanistan et son peuple en accompagnant Parvana dans son quotidien. Kaboul en 2001, les talibans, la place des femmes, le grondement de la guerre…

Si les petites filles se déguisent généralement en cow-girl et en princesse pour s’amuser, l’héroïne se transforme en petit garçon pour être autorisée à sortir, aller au puits et au marché afin de nourrir les siens.  


La recette traditionnelle du plat familial – version végétarienne :

300g de riz basmati
500mL d’eau
2 carottes coupées en petits bâtonnets 
1 petit oignon jaune
30g de raisins secs
1 cuillère à café de cumin
1/2 cuillère à café de cannelle
Sel, poivre

Commencez par rincer et sécher votre riz basmati et coupez votre oignons en petits dés et vos carottes en petits bâtonnets.
Dans une casserole à feu moyen, faites revenir les oignons dans un peu de beurre jusqu’à ce qu’ils deviennent transparents. Ajoutez les épices, les carottes, le riz et mélangez pendant 2 à 3 minutes. 
Ajoutez l’eau et laissez cuire 15 à 20 minutes – assurez-vous que le riz est tendre. Mélangez à nouveau et servez.

La réalisatrice Nora Twomey joue sur l’association d’un univers enfantin et d’un sujet grave, sur le mélange du récit d’une vie de famille à la narration d’un conte ancestral, sur l’utilisation de couleurs pour dépeindre un monde obscure.
Parvana, une enfance en Afghanistan joue avec les contrastes pour offrir une force mémorable à l’œuvre. C’est un film d’animation majeur qui ouvre les yeux sur un monde rude qu’on oublie trop souvent.


A (re)découvrir : « Parvana, entre réel et merveilleux, un beau récit intimiste contre l’obscurantisme «  par Les Inrocks 

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