Vous avez quitté la ville pour supporter le troisième confinement à la campagne ? Poussez l’idée plus loin et prenez exemple sur le film de Ridley Scott. En solo avec pour unique compagnie un album de disco, des paysages à perte de vue, du temps pour le potager improvisé et pour réfléchir à sa (sur)vie. Carrément Seul sur Mars (carrément jouable. Evidemment).
Pour les envies irrépressibles d’expéditions lointaines, il reste le voyage par les films. Et tant qu’à quitter sa bourgade, autant quitter sa planète mais garder un pied dans le “réel” avec une version isolée et gestes barrières assurés. Pas de grande conquête mais une mission sauvetage pour Mark Watney, ce biologiste de la Nasa qui se retrouve seul sur la planète rouge après une tempête brutale et un équipage reparti sans lui.
La survie à coup de patates, d’espoir… et d’un peu de Vicodin.
On zappe la vicodin et le ketchup pour la version boule rouge du Martien humain avec les croquettes de pommes de terre et leur sauce aux herbes
4 belles pommes de terre roseval à la peau rouge comme Mars
1 boule de Mozzarella
1 oignon nouveau
Quelques cuillères de farine
1 œuf
6 belles cuillères à soupe de chapelure
4 cuillères à café de paprika fumée
2 cuillères à soupe de yaourt grec
Quelques brins d’herbes fraiches pour l’amour botanique
Le jus d’un demi citron vert
Huile, sel et poivre
Commencez par faire cuire vos pommes de terre à l’eau avant de les réduire en purée. Ajoutez l’oignon finement ciselé et assaisonnez.
Une fois refroidie, armée vous de patience pour formez des boules de purée entre vos mains farinées. Emprisonnez un morceau de mozzarella et refermez.
Passez vos mini planètes dans la farine, l’oeuf et la chapelure mélangée au paprika pour obtenir des sphères rouge comme Mars.
Jetez en friture quelques minutes. Une fois joliment colorées, réservez sur du papier absorbant et préparez votre sauce.
Mélangez votre yaourt aux herbes fraichement et finement coupées. Versez le jus de votre demi citron vert, assaisonnez et mélangez à nouveau.
Dans un bol, déposez votre sauce avant d’y ajouter votre planète rouge. Seule, mais entourée d’espoir (suffit d’y croire).
L’air de rien, cette année de confinements nous aura fait partir en missions stellaires à de multiples reprises (ici, et là). Mais dans le film de Ridley Scott, il y a une certaine ironie avec notre actualité : la sensation d’abandon… et l’espoir malgré tout.
Seul sur Mars ou seuls chez nous, ce n’est qu’une affaire de détails dirons-nous !
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