Récompensé de la Palme d’Or à Cannes en mai, il aura fallu attendre le mois de décembre pour découvrir Une affaire de famille, le dernier film du réalisateur japonais Kore-Eda Hirokazu. Portrait humaniste et délicat d’une famille « à composer »… 

Liés par les délits, cette famille japonaise vit de larcins réalisés avec le plus grand soin, de boulots minables et de ruses.
Un soir, après un énième recel, Osamu et son fils Shôta retrouve une fillette de 5 ans délaissée par ses parents. Bientôt accueillie comme le nouveau membre de la tribu, Yuri va ouvrir ses yeux d’enfant – et ceux des spectateurs – sur le sens de la famille. 

Sur la table familiale, on retrouve les victuailles volées et le réconfort d’une survie partagée. Des nouilles, des croquettes panées, des légumes et de la tendresse. Pour Yuri, observatrice mutique, quelques boulettes végétariennes et une part de délicatesse.   

Une quinzaine de boulettes végétariennes (à ma façon) :
Une boite de haricots rouge azuki de 200g pour la tradition et la note sucrée
4 à 5 champignons shitaké
1 cup de chapelure
2 cuillères à soupe de sauce soja

Dans une poêle, faites revenir les champignons coupés en dés dans un peu d’huile de sésame. Réservez.
Dans un mixeur, mélanger et réduisez en purée compacte les haricots rouges, les légumes cuits, la chapelure et la sauce soja. Formez une pâte, composez vos boulettes et faîtes les cuire 12 à 15 minutes à 190°C dans un four préchauffé.

A ajouter dans un bol de nouilles à la cuisson aussi rapide que la création des liens de cette famille marginale 🙂

Loin du conte de Noël ou du conte de fées, Kore-Eda propose une fable sociale douce-amère qui interroge avec justesse sur le sujet de la famille et des liens qui nous unissent à celle qu’on a ou à celle qu’on se choisit. 

A (re)découvrir : “Une affaire de famille : on ne choisi pas sa famille” par Cinematraque