VICE-VERSA 2 — LE SMOOTHIE COLORÉ DE RILEY

En 2015, les Studios Pixar nous embarquaient pour l’une des aventures les plus émouvantes et les plus réussies : Vice-Versa. Follement intelligent et joliment drôle, nous étions conviés à découvrir la valse des émotions d’un enfant, de Riley, plus précisément.
Les années ont passé, la petite-fille a grandi et c’est en entrant dans l’adolescence que de nouvelles émotions ont surgi. L’occasion de raconter cette nouvelle étape de vie avec un nouveau film d’animation… Vice Versa 2, c’est parti !

Les films des Studios Pixar se font relativement rares sur grand écran. La faute aux plateformes de streaming (hello Disney +) et à la stratégie du moindre risque qui consiste à s’éviter la machinerie et le budget d’une sortie en grande pompe pour des réalisations dont le box office ne saurait être absolument assuré. Alors les petits nouveaux se découvrent sur l’écran d’un salon et les suites des franchises aux jolis succès tentent encore de réunir les jeunes et moins jeunes spectateurs en salle.
Et c’est ainsi que Vice Versa 2 profite d’une sortie mondiale – et déjà rentable – au cinéma et clairement, on ne s’en plaindra pas, ou alors qu’a moitié. Parce qu’on regrette tout de même de devoir attendre les suites pour apprécier un film d’animation dans les salles obscures quand on pourrait aussi faire la lumière sur des petites nouveautés pleine de fantaisies.

Revenons-en à nos moutons, du moins, à notre affaire d’émotions ! Parce qu’après le succès de Vice-Versa premier du nom et l’ouverture du film vers l’arrivée de la puberté, il était évident que la suite arriverait un jour, avec son lot de boutons, d’appareil dentaires… et de nouveaux personnages dans la conscience de notre Riley. Après Joie, Tristesse, Colère, Dégoût et Peur, c’est au tour d’Anxiété, Embarras, Ennui et Envie de prendre le contrôle de la jeune-fille en proie à des sentiments perturbateurs et étrangement puissants. Si forts qu’ils en viennent à éloigner les émotions originales du quartier cérébral et à mettre à mal l’estime de soi de l’adolescente alors en plein doute sur sa personne.

Il n’est jamais simple de jongler avec plusieurs émotions ! Pour Riley, on s’assurera de les mixer et de les embrasser pleinement pour parvenir à construire ses souvenirs et sa propre identité.
De la couleur et un coup de mixer pour beaucoup, beaucoup de bonheur.

Vice-Versa 2 nous confirme une chose : l’anxiété arrive à l’adolescence ! Et cette émotion peut rapidement semer la pagaille à celui qui ne saurait pas la gérer et s’aventurerait à lui laisser la première place. Mais dans un Disney/Pixar, la joie trouve toujours son chemin et la morale est toujours gentiment sucrée.
C’est doux, amusant et attendrissant, c’est un pari déjà réussi pour la firme aux grandes oreilles !

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