Sulfureux, brûlant, étonnant… Babygirl est l’un des films événement de ce début d’année. Acclamé à la Mostra de Venise pour son premier rôle féminin incarné par Nicole Kidman, il incarne une époque, critique notre société et interroge sur la place du pouvoir et du désir féminin.
Avec ce thriller érotique ardent raconté par Halina Reijn, on retrouve des références évidentes à d’autres réalisations du genre – de 9 semaines et demi en passant par Eyes Wide Shut, forcément.
Prêts à découvrir la face cachée de la Babygirl ?
Elle est une chef d’entreprise redoutable et respectée, une épouse accomplie, une mère attentive et une femme à l’allure toujours soignée. Romy est parfaite sous toutes les coutures, sans aspérités, sans rides, sans fêlures. Pourtant, sous l’apparente perfection, sous l’éclatant vernis, l’image se craquelle. Romy n’est pas tout à fait la femme de pouvoir qu’elle présente au monde. Sous son masque, elle cache ses désirs profonds, des secrets qu’elle ne saurait dévoiler à ceux qui l’entourent. Sauf, peut-être… à ce stagiaire irrévérencieux qui semble capable de déceler ses fantasmes et de les basculer dans le réel.
Mais qu’arriverait il si Romy décidait d’oublier d’être celle qu’elle doit incarner pour se glisser dans la peau de celle qui sommeille en elle ?
C’est ici que le film devient intéressant. Parce qu’il met l’accent sur les étapes qui précèdent le basculement, cet instant où il faut se dévoiler totalement soi, ses désirs et son mode d’emploi avant de passer à l’action.
Romy répond aux injonctions en s’efforçant d’assurer une image de la femme moderne parfaite mais elle serait aussi prête à se soumettre à ses propres désirs, quitte à perdre le pouvoir, quitte à se mettre en danger en obéissant à un jeune homme dominant.
Pour la femme incandescente qui navigue entre fantasme et réalité, on s’aventurera dans une recette brûlante de simplicité : un chocolat chaud pimenté – plus complexe qu’un virginal verre de lait, plus proche de sa véritable identité.
Le chocolat chaud et pimenté de la CEO qui flirte avec le danger
30cl de lait entier pour la gentille fille docile
10cl de crème entière + 10g de sucre glace à monter en chantilly pour l’apparente éclatante perfection qui viendra recouvrir l’essence de la boisson
1 cuillère de miel pour la reine des abeilles aka la CEO rôle model
80g de chocolat noir pour les désirs profondément enfouis
2 piments oiseau pour les pulsions secrètes et épicées qui réveille tout son être – et l’hommage au coucou évoqué par l’amant
Commencez par faire fondre votre chocolat. Prélevez-en quelques cuillères pour tapisser votre verre et réserver le reste. Saupoudrez votre verre de paillettes de piment et revenez à vos affaires.
Dans une casserole, faites chauffer à feu doux votre lait entier. Lorsque le lait frémit, ajoutez votre miel, remuez, ajoutez votre chocolat et remuez à nouveau. Plongez y un piment oiseau éventré et débarrassé de ses graines. Laissez infuser pendant 20minutes environ.
Pensez à goûter le breuvage pour retirer le piment avant qu’il ne vous enflamme tout à fait.
Montez votre crème froide en chantilly et préparez vous à servir.
Dans votre verre chocolaté, versez votre boisson brûlante, recouvrez d’une avalanche de faux semblant (ici, de chantilly) et déposez votre second piment, comme un rappel de ce qui vous attend. Et… laissez vous envahir par la cascade lactée.
Ne vous fiez pas à la saison : au cinéma, l’hiver est brûlant !
En découvrant le film Babygirl réalisé par Halina Reijn, on s’éloigne des romances « plan-plan cul-cul » pour découvrir un thriller érotique puissant. En embrassant des thèmes forts de notre société tel que le rapport au pouvoir et à l’image, la notion de plaisir et de danger, Babygirl s’offre comme le reflet de notre monde moderne. À la fois déroutant et captivant… tenez-vous prêts le à découvrir sur grand écran !
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