C’est beau Paris ! Son architecture, ses lumières, son métro et ses habitants (parfois) bougons. C’est grand Paris ! 20 arrondissements, des millions de gens et des rencontres qui (parfois) se font. C’est Klapisch, aussi !
Le réalisateur revient vers sa ville chérie pour la filmer elle, et sa génération de trentenaires solitaires. Histoires de vies, de ville et d’émotions pour Deux moi.
De la montagne à la grande ville, Rémy s’est installé dans la capitale prêt à démarrer comme il se doit le célèbre trio métro-boulot-dodo, désormais accompagné de problèmes de sommeil et d’une joyeuse déprime.
Entouré mais seul, ici, à Paris où « l’air est moins pur mais plus respirable », le trentenaire tente de sortir la tête de l’eau auprès d’un psychothérapeute qui l’aidera à donner du sens à ses milliers de mots.
Le parisien adoptif est prêt à pousser ses peurs pour grandir – et mieux dormir – à relever la tête et à s’ouvrir pour partir à sa propre rencontre… avant d’envisager de matcher avec d’autres 😉
La brioche moelleuse du parisien prêt à sortir la tête de son brouillard – pour 4 portions individuelles (forcément) Deux pour moi et deux pour le lectorat.
300g de farine
4 œufs entiers + 1 jaune d’œuf
60g de beurre mou
100g de sucre fin
1 pincée de sel
1 sachet de levure boulangère à délayer dans…
5 cuillères à soupe de lait infusée de…
3 sachets d’infusion à la camomille (s’agirait bien d’endormir le garçon)
Démarrez votre recette avec une infusion qui vous aidera à trouver le sommeil, idéale compte tenu du temps de repos et de pousse de la brioche. Plongés dans le lait tiède, les sachets de camomille parfument le liquide qui viendra accueillir la levure et retrouver la farine, les œufs entiers, le beurre, le sucre et le sel pour former la pâte à brioche.
Pétrissez vigoureusement jusqu’à former une boule souple et non collante – ajoutez de la farine si nécessaire. Laissez reposer 8h.
Séparez la pâte en trois parts égales et formez vos brioches. Bagigeonnez la surface d’un peu de jaune d’œuf, laissez reposer 1h. Badigeonnez de nouveau et enfournez dans un four préchauffé à 180°C, pendant 20minutes environ – surveillez la cuisson.
Un classique de la capitale qui s’assure de convier à la recette un remède à l’insomnie et le moelleux de la caméra de Klapisch, toujours douce et bienveillante sur ses personnages.
Et là, juste à côté de Rémy, la jeune Mélanie. Elle aussi parisienne trentenaire, perdue et solitaire…
Avec ce duo d’exemples, Cédric Klapisch joue aux chat et à la souris en offrant de nombreux chassés croisés. Les deux jeunes gens vivent dans le même quartier, fréquentent le même épicier, la même pharmacie, empruntent les mêmes chemins… Mais en gardant les yeux dans le vague ou sur les écrans de smartphone, la rencontre pourra t-elle encore être réelle ?
Après le Péril jeune, L’auberge espagnole, Ce qui nous lie… le réalisateur poursuit avec Deux moi sa collection de portraits générationnels émouvants et justes ; dans l’air du temps, des applications et de l’isolement, ancré dans le présent et dans le possible changement.
🔍 A (re)découvrir : Interview de Cédric Klapisch chez France Info “l’idée du collectif n’est pas à la mode en ce moment” (4min30)
🍴Et avec ça on va manger où ? Chez Aline pour continuer la journée made in Paris avec le meilleur jambon-beurre de la capitale – Paris 11ème