EAT PRAY LOVE — LES SPAGHETTI BOLOGNAISE D’ELIZABETH GILBERT

Sur le papier, Elizabeth Gilbert coche toutes les cases : carrière couronnée de succès, mariage parfait, activités sociales et culturelles animées. Bref, tout est ok. Sinon l’appétit de vivre qu’elle semble avoir amaigri avec son régime de « vie réussie ». Un réveil en sursaut plus tard, la journaliste est décidée à revoir son programme en trois points simples : entrée, plat, dessert Eat, Pray, Love. Basique. 
Première escale (vitale) en Italie pour y dénicher le plaisir de la paresse, le goût du bonheur et le meilleur allié :

Résumer Rome à sa dolce vita reste un sacré cliché… qu’on regarde sans culpabilité (ciao le feel-good movie) dès lors que les projecteurs d’Hollywood savent mettre en lumière l’essentiel : la beauté de la simplicité. 

Quelle meilleure version du paradis que l’apparition quasi divine de merveilleux spaghetti ? Ici, pas d’almatriciana comme Julia, mais une déclinaison de pasta tout aussi fameuse avec une version carnée pour le mordant ! Et en prime, la recette de la copine qui met de côté les cases à cocher 😉

La bolognaise romano-ardennaise :
De l’huile d’olive
1 oignon 
1 gousse d ail
300 gr de hachis de porc
1 boite de dés ou pulpe de tomate 
1 petit pot de sauce tomate fraiche
Du piment d’espelette, sel et poivre

Dans une marmite habillée de quelques traits d’huile d’olive, faites revenir un oignon émincé suivi par la gousse d’ail. Ajoutez la viande, laissez la dorer, assaisonnez, goûtez !
Ensuite, ajoutez les tomates, remuez et laissez mijoter au moins 30 minutes sur feux doux. Goûtez goûtez goûtez et ajustez l’assaisonnement au passage.

Versez sur vos pasta, ajoutez du parmesan, du basilic et prenez le temps de profiter tranquillement !

Après l’Italie on poursuivra le périple en Inde puis à Bali, avec toujours autant de stéréotypes, de paysages magnifiés et d’épisodes bouillonnants. Une ôde à l’entre-soi qui mériterait une véritable ouverture sur le monde mais qui garde la capacité relativement naïve de nous faire rêver grâce aux yeux du réalisateur Ryan Murphy.
Sans oublier l’immanquable Avé à Julia (qui partage sans réserve mon amour pour la botte et ma religion pour les glaces ❤)

A (re)découvrir : La scène « Ruin is a gift » en V.O (3min)

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