JEANNE DU BARRY — LA PAVLOVA FRAISE MANGUE GRENADE DE LA FAVORITE

Mardi dernier, le Festival de Cannes a déroulé son tapis rouge, les flashs ont commencé à crépiter et le premier film (hors compétition) a ouvert le bal : ça y est, la 76ème édition est lancée !
12 ans après avoir été récompensée du Prix du Jury pour Polisse, Maïwenn revient sur la croisette avec son premier film historique, Jeanne du Barry.

Pour la première fois, la réalisatrice française choisit de s’extraire du quotidien actuel (Pardonnez-moi, Polisse, Mon Roi) pour s’attaquer à un épisode de l’Histoire. Les gros plans laissent place aux plans larges et décors majestueux pour rendre grâce à ses sujets : la royauté et sa cour. Loin d’un film épique ou éminemment politique, Maïwenn s’intéresse à l’époque de Louis XV à travers les yeux d’une femme, ceux d’une courtisane devenue la favorite du Roi, Jeanne du Barry.

Une vie hors du commun se dessine devant nous. Fille du peuple destinée à l’ombre, c’est son attrait pour la légèreté et les frivolités qui l’amèneront au sommet, prête à côtoyer les nuages avec Sa Majesté.

Craquante et délicieuse, on imaginera pour Jeanne une pavlova légère et alléchante. Avec un air classique et un goût d’exotisme.

La pavlova fraise mangue grenade de Jeanne
4 blanc d’œufs
170g de sucre fin
30cl de crème entière liquide
Des fraises pour le classicisme
Quelques dés de mangue pour l’exotisme
Quelques graines de grenades pour le caractère explosif
Quelques zestes de citron vert pour l’acidité qui s’ajoutera à la douceur

Pour jeanne, on optera pour des versions individuelles, égo oblige. Commencez par préparer votre meringues en montant vos blancs et en y ajoutant 150g de sucre en pluie à la fin de l’opération. Versez dans une poche à douille et formez vos nids avant d’enfournez 3h à 100°C. Sous vos nids, faites cuire en même temps une fine tuile de meringue réalisée avec le restant de l’appareil, utile pour le montage final !
Une fois les meringues cuites et craquantes, attaquez vous à la crème chantilly en fouettant la crème mêlée à 20g de sucre jusqu’à l’obtention d’une mousse ferme et savoureuse.
Coupez vos fruits en brunoise et passez au montage.
Dans un nid de meringue, tapissez d’un peu de fruits, recouvrez d’une généreuse portion de crème chantilly (qui rivalisera avec les coiffes extravagantes de la cour) et surmontez l’ensemble de quelques fruits coupés. Enfin, ajoutez des tuiles de meringues brisées autour de la pavlova et quelques zestes de citron vert avant de servir… et de déguster.

Qu’on se s’y trompe pas, le portrait de Jeanne du Barry n’est autre qu’un reflet de sa réalisatrice, faisant le parallèle entre le monde parfois cruel de la cour et celui du cinéma.
Avec un œil sacrément subjectif, Jeanne semble ici hors de son temps, farouche certes, mais surtout en décalage avec son époque. C’est parfois grotesque, c’est souvent trop moderne, pas vraiment Versailles !

🔍 À (re)découvrir : Maïwenn face à Antoine de Caunes pour Jeanne du Barry (5min)

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