On connaît l’histoire de la jeune américaine qui rêve de quitter son comté pour la grande ville. On connaît les épisodes comiques et les jolies rencontres qui jalonneront sa route… Mais on ne connaissait pas encore la version brute et parfois cruelle de Wayne Roberts.
Pour son premier film, Katie says goodbye, le réalisateur nous emmène sur une route très sombre. 

Dans le désert de l’Arizona, Katie est incroyablement solaire. Elle ressemble à un moineau naïf et désarmant, pourtant, la jeune-femme cache une détermination bouleversante derrière un sourire immense.
La serveuse de diner offre tout pour son rêve nommé San Francisco : son amour, sa fraîcheur et sa vertu.

Les épreuves qui l’attendent sont rudes. Rien n’est facile, rien n’est acquis, tout se détruit. Pourtant l’optimiste avance, décidée à vivre ; un sandwich à la main, un projet dans la tête. 

Le sandwich du diner, coloré à l’espoir :
2 tranches de pain de mie complet
1 cuillère de mayonnaise
3 tranches de bacon grillés au four
Quelques feuilles de laitue
2 tranches tomates vertes
– Et l’option avocat pour ceux qui rêveraient de justice –

Faites griller votre pain à la poêle avec une noisette de beurre. Composer le sandwich en superposant la mayonnaise, les tomates, la laitue, le bacon (et l’avocat). Coupez le sandwich en deux et accompagnez-le d’un verre d’eau à moitié plein, le tout en “take-away”.

Même si le voyage est parfois insoutenable, on embarque pour l’espoir avec Katie says goodbye.

A (re)découvrir : 3 questions au réalisateur Wayne Roberts, par Télérama