Si Steven Spielberg s’emploie depuis des années à nous angoisser en pleine mer avec une affaire de requins sanguinaires, Martin Scorcese s’applique à nous offrir un sujet tout aussi sauvage, en pleine jungle urbaine. Féroce et animale, la ville n’est pas tendre lorsqu’on s’approche du Loup de Wall Street.
C’est foutu, il est mordu !
Les dents sont acérées, le torse gonflé, les narines retroussées et les chevilles prêtes à explosées : Jordan Belfort est décidé à dévorer le monde de la finance sans pitié pour les brebis qui l’entourent. Le sexe, l’argent, la drogue et l’égo lui ouvrent un appétit insatiable sans morale et sans peur. Il veut tout, il prend tout, toujours dans l’excès et la débauche.
Le jeune-homme a un talent fou pour enrober ses arguments d’un sirop sucré et endormir ses proies avec le rêve de quelques billets. Avec lui, un simple stylo deviendrait plume d’or et un banal gâteau… un fabuleux trésor.
Le financier forcément décadent (du trader outrancier) :
À base d’amande – parce que tout était écrit – de citron pour l’appel des lemmon et de coco ; toujours partir sur la poudre – et les zestes – un impératif du milieu.
• Pour 10 gâteaux : 3 blancs d’œufs montés en neige, 60g de poudre d’amande, 30g de farine, 120g de sucre glace, 100g de beurre noisette froid, le zeste d’un citron et la moitié de son jus •
• Et 10 parures glacées : 2 cuillères à soupe de crème fraîche entière, 50g de sucre glace, 25g de coco finement râpée •
Commencez par préparer le glaçage en fouettant la crème tout en y incorporant le sucre et la coco. Laissez au réfrigérateur.
Préparez l’appareil à financier en mélangeant les ingrédients secs puis en ajoutant le beurre fondu, les blancs en neige et les zestes et jus de citron. Réservez 1h et placez dans les moules à financier. Préchauffez votre our à 180°C et enfournez pour 15min.
Sortez les lingots du four, attendez qu’ils refroidissent et nappez-les de glaçage. Ajoutez quelques zeste de citron et copeaux de coco. Vous voilà vous aussi accro !
Ne vous fiez pas au sourire charmeur, ne craignez pas le taureau qui charge. Méfiez-vous plutôt du Loup de Wall Street.
A (re)découvrir : La scène d’anthologie de Jordan Belfort nourrit de quelques lemmons (4min30)
Merci de m’avoir dirigée vers ce blog génial et parfaitement réalisé
Merci mille fois Réré 🙂 Hyper contente de te retrouver ici !