Quand j’arrive dans une ville, j’ai toujours une liste des lieux à visiter et des spécialités à goûter. Pour Tokyo, les dorayakis sont bien placés ! Et pour cause, depuis la découverte du film enchanteur de Naomi Kawase, la pâtisserie japonaise me laisse rêveuse.

Les Délices de Tokyo raconte, à la manière d’une fable contemporaine, l’histoire de Sentaro, un vendeur de gâteaux dont le quotidien morose sera bientôt bouleversé par sa rencontre avec Tokue, une femme âgée de 70 ans.
Il y a, dans quelques scènes, une sagesse et une beauté infinies : les sourires qui se devinent, les rides qui dansent aux coins des yeux et le sucre qui enlace les haricots rouges. C’est une histoire de vie, de souvenirs et de cuisine magnifique.

Elle a les cheveux blancs mais rit et rêve comme une enfant. Tokue est une magicienne, une femme extraordinaire qui partage ses secrets de cuisine et ses secrets de vie à celui qui lui offrira le bonheur de se réaliser, enfin.

Je n’ai ni la sagesse ni les décennies d’expériences de Tokue dans la confection des dorayakis, mais l’envie reste le meilleur ingrédient pour s’essayer au plaisir japonais.

6 dorayakis :
Pâte à pancakes – 120g de farine de blé ; 100g de sucre ; 2 œufs ; 1 cuillère à soupe de miel ; 1 sachet de levure chimique ; 30mL d’eau tiède 
Pâte An – en direct de l’épicerie japonaise 

Préparez la pâte à pancakes : dans un saladier, blanchissez les oeufs avec le sucre, ajoutez le miel et le mélange d’eau et de levure. Ajoutez petit à petit la farine tamisée et mélangez jusqu’à obtention d’une pâte homogène.
Dans une poêle chaude, faites cuire les pancakes. Assemblez en paire, recouvrez la surface d’un pancake de pâte an (pâte de haricots rouges sucrée) et recouvrez du deuxième pancakes. Croquez à pleines dents 🙂

Parce que c’est appétissant et délicieusement beau, je vous conseille mille fois de vous rassasier de la poésie du film Les Délices de Tokyo.

A (re)découvrir : La scène de l’apprentissage culinaire entre Tokue et Sentaro