PARTIR UN JOUR — L’ŒUF NUAGE PRINTANIER DE CÉCILE BÉGUIN

13 mai, voilà la nouvelle édition du Festival de Cannes désormais lancée ! C’est parti pour les tapis rouges, les kilomètres de pellicules, les flashs et les découvertes. 2 semaines à parler toujours plus de cinéma, de cinéastes et d’émotions : la joie !
Et pour démarrer les festivités, on s’offre la fraicheur d’un premier film et la gaité d’une comédie musicale avec le long-métrage d’Amélie Bonnin, Partir un jour.

En 2021, Amélie Bonnin écrivait et réalisait son court-métrage Partir un jour, un bijou mélancolique, tendre et musicale qui lui a valu un César du meilleur court-métrage. Quelques années plus tard, la réalisatrice le transforme en un long, en prenant soin de ne pas étirer la matière, mais de retravailler l’intégralité du scénario, d’inverser quelques rôles tout en étoffant ses thèmes clés de la construction de soi avec et loin des siens, et des doux regrets qui ponctuent ce chemin.
Bien sûr, les notes musicales ne s’effacent pas de la bobine, au contraire. Elles viennent donner une voix supplémentaire aux personnages en leur laissant exprimer leurs pensées, leurs doutes et leurs sentiments. Elles viennent nourrir le récit tout en nous donnant envie de danser et en affirmant que à nouveau combien ces sujets sont universels, aussi populaires que les titres choisis.

Avec Partir un jour – le long – c’est désormais le personnage féminin, Cécile Béguin, qui s’est construite loin du nid familial et qui revient vers ses racines pour tenter de raisonner un père malade. C’est lors de ce retour qu’elle retombe sur un amour d’adolescence avec qui l’étincelle ne semble pas avoir disparu.

Partir un jour, quitter le nid, s’envoler sans se retourner… et revenir !
Revenir à ses premiers émois, à ses grands questionnements, et à ses inquiétudes aussi. Parce que les doutes continuent parfois de nous habiter avec l’âge, comme ils habitent Cécile, en plein chamboulement.

Pour cette chef de cuisine revenue au bercail et qui nous offre un moment de cinéma tendre et beau, on imaginera un œuf nuage aux saveurs printanière – parce qu’il n’est jamais trop tard pour aborder un renouveau !

Amélie Monnin enchante le Festival et toutes les salles de cinéma avec son long-métrage musical. Une histoire universelle qui se raconte simplement, avec quelques interludes musicales bien choisis qui font le reflet d’une époque et des trajectoire des personnages, de Dalida à Michel Delpech en passant par K-Maro !
Partir un jour c’est doux, c’est beau, ça donne envie de revenir dans les salles obscures encore et encore !

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