THE ARTIST — LES SPRITZ AU CHOCOLAT DE GEORGE VALENTIN

C’était en Octobre 2011. Il faisait froid, et on avait décidé d’aller au cinéma. Je me souviens encore que dans la salle, il y avait déjà plus de monde que depuis ces derniers mois : nous étions trois – une inconnue, ma grand-mère et moi !
C’était à Roubaix mais on était déjà à Hollywood, blotties dans le passé avec de la musique, du noir et blanc et The Artist.

George Valentin est en haut de l’affiche. Star des films muets, il enchante les studios et ravit les jeunes premières. Mais lorsque le monde du cinéma fait le pari du parlant, l’homme se retrouve sans voie, dans une carrière sans issu.
Désarmé et désormais étranger à ce nouveau monde, il sombre petit à petit dans un tourbillon de déraison et une tristesse immense.

Mais la pétillante Peppy Miller, étoile montante de Hollywood endosse avec amour la veste le rôle du lien entre ces deux inconnus : The Artist muet et les nouveaux films parlés.

George Valentin est un acteur joliment désuet mais toujours savoureux ; Pour The Artist, on mise donc sur la recette de biscuits aux doux contrastes noir et blanc, dans lesquels on croquera…plus ou moins bruyamment !

Les Spritz de The Artist (d’après une recette de Gallymini Pâtisse)

190g beurre doux bien mou
80g sucre glace
1 grosse pincée de fleur de sel
1 gousse de vanille
1 blanc d’oeuf moyen
225g farine T55
150g de chocolat noir

Préchauffez votre four à 180°C. Travaillez le beurre pommade avant d’y ajouter le sucre glace et la vanille. Mélangez. Ajoutez ensuite la fleur de sel et l’œuf avant de compléter avec la farine tamisée.
Placez la préparation dans une poche à douille et, sur une plaque de cuisson recouverte d’un papier parchemin, dessiner vos biscuits en W, tortueux et déjà délicieux.
Laissez cuire 12 à 14 minutes et patientez jusqu’à leur total refroidissement.

Faites fondre votre chocolat au bain marie, plongez-y la moitié de vos biscuits et laissez prendre au frais pendant 1h.

À coup de claquettes, aux claps des émotions, Hazanavicius raconte avec The Artist l’histoire d’une époque qui s’évanouit pour laisser place à un monde nouveau. Peut-être incertain, peut-être effrayant, mais sacrément bruyant, définitivement vivant.

🔍 À (re)découvrir : La scène des claquettes (2min)

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