Comme de nombreux adeptes, je suis rapidement tombée amoureuse de l’univers de Wes Anderson. Ses couleurs bonbecs, sa symétrie parfaite et ses stop-motion adorés ❤
Alors forcément, l’arrivée sur grand écran du dernier né ne pouvait être oubliée… impatiente de découvrir The French Dispatch.
À la disparition du rédacteur en chef du magazine The French Dispatch, la rédaction se réunit pour rassembler quelques-uns des meilleurs articles du journal en un dernier numéro.
On parcourt donc les papiers comme des courts-métrages, mettant en scène quelques figures de la ville d’Ennuie-sur-blasé où le journal a pris ses quartiers.
Après les pages locales et art pictural, on s’arrête à la rubrique société, à la découverte du billet de Lucinda Krementz titré « Révision d’un manifesto ».
Embarquée dans une révolte étudiante où la jeunesse s’oppose au conservatisme installé, la journaliste s’intéresse de près au leader du parti, Zeffirelli.
Le jeune rebelle est un peu brouillon, porté par ses idées et ses illusions, mais furieusement prêt à transformer les traditions pour un monde meilleur !
Rien ne se jette, tout se transforme… en mettant un peu d’ordre dans les mots pour redessiner un manifesto ou en ré-imaginant un symbole un peu rassis en un nouveau plat, hommage à Zeffirelli.
Perdu pour la cause, mais affamé d’idéaux, on optera pour un plat qui se partage comme un manifesto !
Prêts pour le croissant perdu de l’ado-leader ?
2 croissants rassis pour le clin d’œil frenchy et les idées à renouveler
2 œufs pour la jeunesse prête à tout bousculer
1 joli verre de lait, adoré par le personnage de Chalamet
1 sachet de sucre vanillé
1 gousse de vanille, pour le plaisir gustatif et l’image des cigarettes (toujours au coin du bec)
Quelques cuillères de sucre glace
Cassez vos œufs entiers, battez-les vivement en ajoutant le verre de lait, le sucre vanillé et les grains de la gousse de vanille.
Déchirez vos croissants et répartissez-les dans un plat. Versez le mélange et passez-le au four pendant 10min à 180°C.
Attendez quelques minutes avant de saupoudrez de sucre glace (d’un peu de chocolat et de praliné pour les convertis) et de courir cuillère à la main, prêts à dévorer ce joli plat sucré. Pas d’échec pour le croissant perdu 😉
Parmi les pages d’un scénario coloré (parfois trop rapide) où le style du réalisateur semble se caricaturer lui-même, Wes Anderson parvient à révéler quelques portraits charmants et intrigants dont celui du leader adolescent campé par un Timothée Chalamet convaincant.
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