Irréversible, Enter The Void, Lux Aeterna… Au sein de la filmographie déjà provocante et électrisante de Gaspar Noé, sa dernière expérience cinématographique pourrait bien être la plus bouleversante. Avec Vortex, le réalisateur filme la cruauté la plus simple : celle du temps qui passe et qui détruit tout.
On s’invite dans le quotidien d’un couple d’octogénaires parisiens, et dans leur appartement rempli de livres et de souvenirs. De l’union de ces deux personnes il reste peu de choses depuis que la maladie s’est installée au chevet de la femme. Désormais, la vie – comme l’écran – semble scindée, chacun sans sa moitié et dans sa solitude.
C’est la fin d’une histoire d’amour et de deux personnes qui s’aimaient.
Comme François Hardy le chantait, « Mon amie la rose » l’avait prédit : la vie file et ce que l’on construit seul ou à deux s’efface. Reste alors la mémoire (parfois).
Hommage au chef d’œuvre de Noé, au sable du temps et à l’éphémère de la beauté.
Les roses des sables :
Les crêpes dentelle pour la fragilité
50g de pétales de céréales pour construire la fleur
10g de beurre salé et 150g de chocolat noir (un couple nommé amour) et une cuillère de sucre glace pour souder l’ensemble
Quelques boutons de roses séchées pour (les) Françoise(s)
Faites fondre votre chocolat et votre beurre au bain marie, ajoutez le sucre et remuez. Versez sur vos gavottes émiettez, mélangez et formez des petits tas sur une feuille de papier cuisson. Il s’agira là de la base de votre rose.
Versez vos céréales dans le chocolat fondu et mélangez délicatement pour les enrober sans briser les pétales.
Composez votre rose sur les socles de gavottes. Ajoutez quelques pétales de roses et placez au frais 30min.
Les roses chocolatées (aussi) risque de ne pas durer..!
Le film ne saurait être plus rude qu’en représentant la réalité. Car Vortex nous happe dans ce tourbillon de l’existence, dans cette spirale éreintante et funeste qu’est la vie. C’est dans ce décor, dans cette histoire sobrement raconté que Gaspar Noé nous émeut comme jamais.
🔍 À (re)découvrir : “Vortex de Gaspar Noé ou la toxicité du temps qui passe” par Télérama (5min)