Je ne connais rien aux voitures, je ne connais pas grand-chose à la musique. Osef, comme dirait l’autre, ce n’est pas ce qui m’a empêché d’apprécier Baby Driver, le nouveau né d’Edgar Wright.
Ça vrombit, ça accélère, ça danse et ça emporte ! Bref, c’est une concentration rythmée de nombreuses références ciné bien pensées dont Fast & Furious (forcément), Lalaland (et si), Drive (le héros est au moins aussi bavard et charismatique que le copain Ryan).
Moteur, ça tourne roule, ACTION !

Caché derrière ses lunettes noires, les écouteurs vissés aux oreilles, Baby pourrait passer pour un jeune-homme tranquille voire transparent. Pourtant, il est avant tout un garçon hyper attentif à ce(ux) qui l’entoure(nt), un génie du volant et un aficionado de musique.
La virée à 100 à l’heure, le rencard improvisé au lavomatic, la livraison de café pour le gang du prochain braquage : chaque moment à sa musique, chaque épisode se vit sur un titre. Tout se lie aux notes des chansons et aux écouteurs de son iPod.

On embarque avec lui pour l’augmentation du rythme cardiaque en deux étapes : le café et  la musique (bien-sûr, je vous laisse le plaisir de la course en voiture pour compléter l’aventure).

Film d’été oblige, on prend le virage du café glacé à emporter avant de filer et on y ajoute le lait pour Baby et la note sucrée pour la romance naissante avec la jolie Debora. Parce que finalement, c’est en allant chercher les cafés qu’il croise pour la première fois la déroutante serveuse qui le fera changer d’itinéraire.

Un café pour Baby :
1 café noir
1/2 verre de lait frais
1 cuillère à  soupe de sirop de caramel (ou de miel)
quelques glaçons

Dans une machine à expresso, une cafetière à l’italienne, bref, selon votre habitude, faites couler un café noir et laisser le refroidir. Ajoutez le demi verre de lait, les glaçons et le sirop de caramel.
C’est fait. Roulez !

En dehors des codes du film de braquage et de gangster, Baby Driver fonce sur une route inattendue !

A (re)découvrir : La BO géniale de Baby Driver