Civil War n’annonce pas un nouvel épisode Marvel ou un film catastrophe comme on en connait déjà tant. Oh non !
Avec Alex Garland, il n’est pas question de suivre un film d’action aux combats retentissants et aux actes de bravoures reluisants mais de s’infiltrer dans le cœur d’un conflit américain sans précédent, dans une dystopie saisissante qui s’entrevoit à travers les yeux, les enjeux et l’appareil photo de reporters de guerre.
Embarquez dans l’effondrement cru et violent d’une civilisation qui se déchire, en pleine guerre de sécession des Etats-Unis.
Le réalisateur Alex Garland nous a invité à observer et critiquer le monde contemporain, la technologie et le rapport aux autres à travers ses 3 précédents films. Avec son quatrième, Civil War, il s’attaque à un genre différent avec le film de guerre, mêlant dystopie, film psychologique et politique.
Un sujet qui fait terriblement écho à l’actualité mais qui garde pour autant une certaine distance avec le point de vue politique qu’on ne fait que deviner ; deux camps s’affrontent sans qu’on ne connaisse jamais vraiment les tenants de chacun. L’idéologie reste flou, la division est évidente et la terreur est d’autant plus palpable.
C’est à travers le point de vue et l’objectif de Lee Smith, photographe de guerre renommée qui a parcouru le monde et les territoires en conflit pour informer et sensibiliser à l’horreur qu’on suivra cette guerre civile contemporaine, de NYC à Washington DC.
Tension extrême avec Civil War. Les bombes retentissent, les grenades rebondissent et le conflit est cru(el), mettant à feu et à sang le territoire américain tel qu’on le connait. Pour la photographe de guerre Lee Smith, on imaginera un tartare rouge aux notes USA, avec supplément lentilles pour la caméra.
Le tartare rouge de Lee
1 betterave cuite pour les racines qu’on hachera menu menu
1 poignée de graines de grenade pour la guerre qui sévit
1 poignée de lentilles vertes pour le clin d’œil à Lee, photographe-journaliste
1 poignée de noix de pécan pour le symbole USA qu’on émiettera sans vergogne
1 petit oignon
1 jaune d’œuf, 1 cuillère de moutarde et de l’huile d’olive pour la mayonnaise
1 petite cuillère de câpres
1 pickle
1 cuillère de ketchup
1 cuillère de tabasco et quelques gouttes de sauce Worcestershire
Quelques branches de coriandre pour poursuivre sur la thématique du conflit
Commencez par couper votre betterave en petits dés réguliers. Hachez vos graines de grenades après en avoir réservé quelques une de côté. Faites cuire vos lentilles et laissez-les refroidir.
Montez votre mayonnaise à la main : le jaune d’œuf, la moutarde et l’huile en filet. Assaisonnez.
Dans un saladier, mélanger votre betterave, vos grenades hachées, une généreuse cuillère de mayonnaise, une belle cuillère d’oignon finement haché, quelques branches de coriandre ciselées suivis de vos câpres broyés et de votre pickle découpé. Complétez avec votre cuillère de ketchup rouge sang et mélangez mélangez encore jusqu’à ne plus bien distinguer qui sont vraiment les méchants ingrédients. Ajustez l’assaisonnement avec tabasco et sauce Worcestershire.
Dressez le tartare sur assiette et surplombez de pécan émiettées… avant de tout détruire.
Avec les journalistes Lee, Joel, Jesse et Samy partis à la rencontre d’un moment historique au chemin semé d’embuscades et d’évitement de balles, on s’infiltre dans une guerre civile impitoyable.
Civil War interroge sur le rôle de l’information dans les conflits – nécessaire mais aussi déshumanisé, aux motivations parfois féroces. Un film amer et percutant.
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