Certains parlent bien mieux anglais lorsqu’ils ont bu quelques verres, pendant que d’autres, hydratés de 3 pintes, se transforment en artistes hors pair. Les exemples font légion, et pourtant… La société nous amène à préférer la sobriété. Mais serait-elle un frein à notre créativité ? Sommes-nous meilleurs lorsque nous sommes désinhibés, sympathiquement imbibés ? À la théorie sur papier, la bande de copains (de) Drunk préfère l’exercice pratique !
Martin est un professeur d’Histoire résigné qui semble avoir perdu toute joie de vivre. Le quotidien est routinier, ennuyeux, tracé. Ivre d’aventure et de re-conquête il rejoint ses amis et collègues dans l’expérimentation d’une théorie : l’homme serait lésé de 0,5g d’alcool par litre de sang pour vivre pleinement.
La règle est simple : plus d’alcool après 20h, pas une goutte en week-end. L’exercice est sérieux – et conviendrait même aux horaires du couvre-feu, la belle aubaine.
Verre après verre la théorie prend forme et la conclusion semble être la bonne. Plus forts, plus confiants, plus heureux ! Eux, en mieux !… Jusqu’à ce que la coupe déborde et le champion vacille.
Pas de cocktail pour Martin mais de quoi éponger avec un gâteau toutefois imbibé. S’agirait de rester dans le thème !
Les babas à l’allure de bouchons – 4 convives
• Pour les gâteaux •
2 œufs
100g de sucre
40g de beurre fondu
100g de farine
1/2 sachet de levure chimique
• Pour le sirop •
10cL de rhum ambré
150g de sucre
25cL d’eau
Préchauffez votre four à 180°C.
Dans un bol, blanchissez vos œufs avec votre sucre. Ajoutez le beurre fondu, puis la farine et la levure et assurez vous d’obtenir une pâte lisse.
Versez l’appareil dans vos moules à baba beurré et enfournez 15minutes.
A la fin de la cuisson, laissez vos gâteaux au chaud, à 150°C pour 15 minutes supplémentaires.
Pendant ce temps, préparez votre sirop en faisant porter votre eau à ébullition dans une casserole. Ajoutez-y le sucre et le rhum et réservez.
Une fois vos gâteaux cuits et démoulez, imbibez-les généreusement de votre sirop et servez.
On vous laisse vérifiez le taux après dégustation !
À la société du contrôle, Drunk préfère le lâcher prise jusqu’à la perte des repères, jusqu’au vertige.
Avec ce pari risqué, le dernier film de Thomas Vinterberg se révèle être l’un des plus beaux crus de l’année, doté ce qu’il faut d’irrévérencieux et de dramatique pour vous emporter.
🔍 A (re)découvrir : “What a life” de Scarlet Pleasure (3min)
🍴 Et avec ça, on va manger où ? On part boire à l’heure du goûter, accoudé au bar de la brasserie danoise Mikkeller – Paris 9ème