J’ai toujours détesté les voitures et la vitesse. Pour autant, l’annonce du film Ferrari m’a rapidement fait envie. Il faut dire qu’avec Michael Mann à la réalisation et un casting terriblement puissant derrière le volant, il y avait de quoi s’éloigner des a priori.
Direction l’Italie, le monde de l’industrie et des courses automobiles, plein phare sur un fondateur aussi génial qu’implacable et sur l’année 1957, l’année des grands virages.
Si le film porte le nom d’un homme, il porte aussi les questionnements et les enjeux d’une entreprise et d’une famille. Attention, Ferrari ne propose pas un biopic scolaire où l’on découvre la page Wikipedia d’un illustre ingénieur sur pellicule. Michael Mann n’oserait pas se prêter à l’exercice sans y apporter un angle plus saillant – technique, et intime.
Ferrari ne raconte pas l’Odyssée d’un homme mais les tumultes d’une entreprise et de son couple de fondateurs décidés à se battre pour faire survivre un nom et un héritage. L’excellence italienne ne suffit plus dans le paysage capitaliste et il est désormais temps de penser à prendre un tournant qui semblait impossible. Pour se distinguer et faire briller le rouge de la maison, Ferrari misera tout sur une course emblématique. A ces vrombissements de moteurs s’ajoutent les rugissements intérieurs d’un homme et d’une femme déchirés par la tromperie et la tragique disparition d’un fils.
Tout dans ce film n’a qu’une vocation : aller vite et frapper fort, quitte à entrainer les dommages collatéraux les plus terribles.
Pas une minute à perdre pour Ferrari, il s’agira de faire du rouge, de l’italien et de l’excellent en un temps… record !
La bolognaise de compet’
1 carotte / 2 branches de céleri / 1 oignon / 1 gousse d’ail pour le sofrito
1 petit verre de vin pour déglacer (optionnel)
150g de chair à saucisse / 250g de boeuf haché
1 boite de pulpe de tomate
2 généreuses cuillères à soupe de concentré de tomate
1 pincée de piment d’Espelette, sel, poivre
Des pâtes (ici, des elicoidali pour le clin d’œil à l’intérieur des bolides) et du parmesan
Commencez par détailler votre oignon, carotte, céleri en brunoise et râpez votre ail. Renversez-les dans une cocotte chaude, laissez cuire à feu moyen, déglacez avec votre vin et ajoutez sans plus tarder votre viande – Ferrari serait peu de chose sans sa chair (à canon)..! Assaisonnez et épicez avant de compléter avec votre conserve de tomate et votre concentré. Mélangez et couvrez le tout. En l’espace de 20min à peine, la bolognaise aura déjà mijoté et pourra accompagner vos plus belles pâtes.
Ici on les choisira radiatori ou elicoidali, autant de formes qui accrochent la sauce (ou la route) et rendent hommage aux mécanismes internes d’un moteur sacrément bruyant.
Un scénario rutilant, du spectacle flamboyant : Ferrari s’inscrit parmi les films haletants qu’on aurait aimé découvrir sur grand écran. Ne reste plus qu’à croiser les doigts pour que le prochain Michael Mann s’invite dans nos salles de cinéma.
🔍 À (re)découvrir : Les coulisses du film Ferrari avec Michael Mann et Adam Driver (4min)