Steven Spielberg nous a effrayé avec des requins, ému avec un extraterrestre, fasciné avec des dinosaures, mais c’est avec son histoire la plus intime qu’il bouleverse – unanimement – les spectateurs et la critique ciné. Déjà annoncé comme l’un des plus grands films de la décennie, The Fabelmans est-il si fabuleux ?
Depuis quelques années maintenant, une certaine lubie filmique semble frapper les réalisateurs déjà installés. Tour à tour ils nous dévoilent leurs films nostalgiques baignant dans époque passée – la leur ou celle qu’ils ont fantasmée. Quelques notes autobiographiques viennent parfois se mêler à la partition, quelques récompenses viennent célébrer la réalisation (Quentin Tarantino, Paul Thomas Anderson, James Gray…).
Alors qu’arrive t-il lorsque l’un des plus grands cinéastes de tous les temps s’essaye à l’exercice ? Le sublime par Spielberg !
The Fabelmans s’ajoute sans aucun doute à la liste de ces films et s’en détache tout autant. Si ce dernier raconte son enfance, sa famille et ses traumatismes, il raconte aussi l’amour profond pour le cinéma et la naissance de cette passion ; comment, muni d’une caméra, le garçon est parvenu à capturer la vérité pour mieux la tordre et la redessiner. C’est un jeu d’équilibre entre le réel et la fiction, le personnel et l’universel : une danse gracieuse chorégraphiée par l’absolue maitrise du cinéaste.
Sammy Fabelman a 7 ans lorsqu’il fait connaissance avec le grand écran. Entouré de ses deux parents, cet événement familial d’abord inquiétant se révèle fascinant : un mélange éblouissant de mécanique et de magie !
Au fil des années, l’amour de la pellicule et de la possible distorsion de la réalité à travers elle s’intensifie, poussé par le besoin de s’échapper de la réalité et donc de l’expérience la plus éprouvante pour lui : le divorce de ses parents.
Sammy créé. Toujours plus grand, toujours plus impressionnant.
Pour la rêverie meringuée, la technique et le montage minutieux, pour l’amour de la lumière et du popcorn, on s’attaquera à un merveilleux éclatant en hommage à l’ingénieur de l’imaginaire !
Le merveilleux chocolat popcorn – 6 parts :
Pour la meringue
2 blancs d’œuf
60g de sucre semoule
60g de sucre
Pour la chantilly
250g de crème liquide entière
20g de sucre glace
Quelques gouttes d’arôme vanille
Pour la gourmandise
Une poignée de popcorn caramélisés
Une montagne de copeaux de chocolat blanc
Commencez par préparer vos meringues. Préchauffez votre four à 90°C et attaquez-vous à l’appareil : deux blancs d’œuf dans un cul de poule. Une fois mousseux, ajoutez le sucre semoule petit à petit puis continuez de battre jusqu’à ce que le mélange soit ferme. Ajoutez alors le sucre glace tamisé et mélangez à l’aide d’une spatule jusqu’à ce que la meringue soit lisse et brillante. Sortez votre poche à douille et pochez des 12 cercles de tailles égales avant d’enfourner pendant 1h30. A la fin de la cuisson, laissez vos meringue dans votre four éteint 1 heure de plus.
Passez désormais à la crème chantilly. Dans un cul de poule, versez votre crème liquide froide et battez jusqu’à l’obtention d’un mélange mousseux. Ajoutez votre sucre et votre arôme et continuez de battre jusqu’à la consistance souhaitée. Réservez.
Côté gourmandises, rien de plus simple : côté popcorn, hachez jusqu’à l’obtention d’un poudre grossière. Côté chocolat, réduisez en copeaux.
Passons au montage, une étape clé pour Sammy :
Munissez-vous d’une première meringue, face plane sur la table. Ajoutez de la chantilly, deux à trois popcorn caramélisés entiers et recouvrez d’un peu de chantilly. Surmontez de la deuxième meringue, face bombée recouvrant la chantilly tout juste ajoutée. A l’aide d’une spatule, entourez l’ensemble de la bobine de chantilly et parsemez du mélange de copeaux de chocolat et de brisures de popcorn. L’accroche sera facilité par l’humidité de la chantilly.
Une pointe finale de chantilly et quelques popcorn pour le décor. Vous voilà prêt à présenter et déguster votre réalisation !
Redécouvrir le cinéma et comprendre sa passion à travers les yeux d’un enfant de 76 ans, c’est ce que nous offre la caméra de Spielberg avec l’histoire de The Fabelmans. Tout simplement merveilleux.
🔍 À (re)découvrir : Cinema Paradiso, évidemment !
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