Adieu mari, parents et enfants, Manana s’en va. A 52 ans, elle décide de tout plaquer pour vivre sa vie à elle. Et si la liberté commençait maintenant ?
« Pour qu’une famille soit heureuse, la mère doit être sereine, elle doit se sacrifier pour les siens, élever ses enfants. » Non. Manana préfère sa formule du bonheur, celle qu’elle murit depuis longtemps : vivre seule. Elle s’éloigne alors des cris et des réunions de famille qui composent sa tribu géorgienne qu’elle rêve pourtant de quitter. Parce qu’au milieu de ce boucan, Manana étouffe. Pire, elle s’ennuie.

Alors elle prend ses valises et elle file vers son indépendance. Elle savoure, et c’est beau. Avec elle, on apprécie des moments de bonheurs simples. Le bruit du vent sur les feuilles, son bel accord avec la musique classique, l’envie assouvie de faire d’une généreuse part de gâteau son repas tout entier. Parce qu’elle est une grande fille qui fait juste ce qu’elle veut. Manana a décidé de s’accorder le plaisir de la liberté.

La femme mure réclame son indépendance sans fracas et avec douceur. Et on réclame le même plaisir… celui du moment de solitude avec un face à face qui se déguste : Manana et son gâteau à la crème.

6 parts de gâteau de Manana
4 oeufs
125g de sucre en poudre
125g de farine
1 sachet de levure
1 bombe de crème chantilly
150g de fraises gariguette 

Préparez chacun des ingrédients en avance, préchauffez le four à 175°C, chemisez le moule et démarrez ! Parce que le secret de la génoise qui constitue la base du gâteau, c’est sa légèreté.
Séparez le blanc des jaunes, montez les blancs en neige. Ajoutez le sucre puis les jaunes d’oeufs puis la levure mélangée à la farine. Versez la préparation dans le moule et enfournez pour 25 à 30 minutes.
A la sortie du four, démoulez la génoise et attendez son refroidissement avant de la couper en deux (ou en trois). A la manière d’un layer cake, disposez une couche de crème et de fraises coupées sur la base du gâteau. Recouvrez de la deuxième épaisseur de gâteau et renouvelez la danse sucrée.

Ne reste plus qu’à vous couper une part, ouvrir la fenêtre et profiter de la musique et du bruit du vent.

Une famille heureuse réalisé par Nana et Simon propose un portrait de femme subtil où la liberté s’acquiert à tout âge.

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