AD ASTRA — L’ÎLE FLOTTANTE DE ROY MCBRIDE

Brad Pitt inébranlable. Capable d’aider DiCaprio à assurer le coup chez Tarantino, désormais habilité à se poser sur la Lune, Mars ou Neptune sans broncher. L’année 2019 est faite d’étoiles pour la star, et James Gray sait parfaitement comment le lancer dans sa plus grande odyssée !Avec
Avec Ad Astra, l’acteur nous embarque dans une quête spatiale et paternelle…

L’annonce d’un film interstellaire nous invite toujours à attendre l’aventure, le grandiose et le spectaculaire. Le réalisateur américain ne déroge pas à la règle. En revanche, ce n’est pas à coups de vaisseaux et de furieuses batailles qu’il nous captive mais par le sujet terriblement terrien et son approche poétique.
Poser le pied sur la Lune ? C’est désormais désuet. Foncer vers la (re)conquête de son père, ça, c’est une tout autre affaire.
Le rapport à l’image que l’on porte aux autres et celles qu’on se fait d’eux, la distance que l’on met en guise de protection et la redécouverte du lien…

…derrière l’homme fort et stoïque, il y a tout un être chamboulé qui flotte dans un néant fascinant.

Une île flottante qui nage dans un monde étoilé ou vanillé – pour 2 personnes, le père et le fils, ou pour vous et vous (ça marche aussi)

2 œufs
30cL de lait demi-écrémé
1 gousse de vanille
40g de sucre + 30g de sucre
1 pincée de sel
Une poignée d’éclats de caramel au beurre salé

Démarrez votre préparation en attaquant la crème anglaise, toile de fond parsemée de constellations. Dans une casserole, faites bouillir le lait avec la gousse de vanille grattée. Laissez infuser 1h avant de retirer la gousse. 
Dans un saladier, blanchissez les 2 jaunes d’œufs avec le sucre. Ajoutez le lait chaud sur le mélange et remettez à chauffer sur feu doux sans cesser de tournoyer la voie lactée pour laisser le sujet s’épaissir… sans cuire.

Une fois la crème refroidie, placez-la au réfrigérateur et poursuivez en vous occupant des blancs. Elément central du dessert, l’île solitaire à l’allure calme n’est autre… que du blanc torturé au fouet – par les interrogations, les conventions et les responsabilités – qui ne cesse de grimper (hello Major). 
Ajoutez 30g de sucre aux blancs montés pour poursuivre l’ascension, une pincée de sel pour enrayer le système ou raffermir la préparation.
Formez vos îles, plongez-les dans une casserole d’eau bouillante pendant 1 minute. Retirez et placez sur du papier absorbant.
Préparez votre tuile de caramel en réduisant en poudre des météorites de salidou. Répartissez la poudre uniformément sur une feuille de cuisson, placez au four 2 minutes à 200°C. Décollez dès la sortie du four et laissez refroidir.  
Brisez la toile pour former des tuiles.

Dans un bol, versez votre crème anglaise, déposez votre île et complétez avec votre caramel, tuile et éclats.

Ad Astra rempli sa mission émotions sans nécessité de passer par l’escale du grandiloquent mais en se concentrant sur l’intime.
On ne saurait dire si l’amour brille sous les étoiles, mais on affirmera sans difficulté que James Gray sait comment faire scintiller celles d’Hollywood avec un scénario psycho-stellaire singulier, et une réalisation impeccable.

🔍 A (re)découvrir : La critique – “Ad Astra”, de James Gray : les yeux du Masque et la Plume remplis d’étoiles “

2 thoughts on “AD ASTRA — L’ÎLE FLOTTANTE DE ROY MCBRIDE

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