Ce mois d’août ressemble à un mois de novembre et j’ai choisi la seule journée ensoleillée du week-end dernier pour replonger dans l’automne… de 1989.
On parle d’Atomic Blonde comme du renouveau du film d’action, un James Bond au féminin porté par une Charlize Theron badass et détonante, sauvage et surprenante.

Pas de grande surprise dans le scénario qui ressemble à peu de choses près aux films d’action et d’aventure qui sortent chaque été. Mais… Il aura suffit d’un carré blond peroxydé et d’une bande originale taillée à la perfection (encore une) pour inscrire un deuxième blockbusters à la selection pop-corn de 2017.

Autant l’avouer, j’ai aimé. Pas d’auteur argentin derrière l’oeuvre, de pellicule 16 millètres ou d’expérimentation nouvelle Nouvelle Vague 😉 Rien qu’une affaire d’espions et de lunettes noires sur fond de guerre-froide.
Lorraine Broughton est glaciale, détachée et sublime. On sait peu de chose sur elle et pourtant, elle pourrait démarrer quelques addictions. Nous pour elle, elle pour son cocktail.

Si l’espionne parle parfaitement le russe, pour la recette, il suffira de retenir le mot vodka :

Le stoli de Lorraine :
Un bain de glaçon
Une noyade de vodka
Un zeste de citron jaune trempé

On jette l’ensemble dans un verre et on avale cul sec avant de reprendre la mission.

Le réalisateur David Leitch fait de son Atomic Blonde ma surprise estivale. 

A (re)découvrir : La Bande-Originale (Bowie, Queen, George Michael…)