TROIS MILLE ANS À T’ATTENDRE – La Shakshouka du Djinn

Il y a quelques décennies, l’approche de la rentrée m’animait comme personne : nouvel agenda, jolie trousse, promesse d’écrire lisiblement (du moins les premiers jours)… et puis le temps est passé et la rentrée ressemblait plus à l’adieu aux vacances et aux découvertes exotiques qui les accompagnent.
Mais il a suffit d’une passion ciné pour raviver la flamme ! Parce que la fin de l’été marque aussi la rentrée ciné : le prochain roadtrip se fait dans les salles 😊
Et le génial George Miller nous invite pour un voyage déroutant et fantastique, à la rencontre de sa version des contes de l’Orient. Embarquement immédiat pour Trois mille ans à t’attendre

George Miller est un réalisateur qui aime se frotter à différents univers. Explosif et épique avec Mad Max, émouvant (voire musical) avec Babe 2 et Happy Feet. Tout s’explore… et tout devient possible ! Alors qu’attendre de son dernier né ? Un savant mélange de son savoir-faire. De l’aventure et du merveilleux, un monde magique qui se mêle au réel pour nous raconter une myriade d’histoires et faire l’emphase sur le conteur et la relation qu’il créé avec son récit.

Alithea, brillante narratologue solitaire parcoure le monde pour animer des conférences sur les mythes. A la fin de son séjour à Istanbul, elle dégote un flacon qui s’avèrera renfermer un djinn qui lui accordera 3 vœux. Méfiante des conséquences d’un souhait, elle évite toute hâte et préfère interroger son génie sur les vœux formulés par ses précédents maitres. Et c’est ainsi que le voyage commence !
On navigue en Orient et au-delà, à la découverte de personnages haut en couleurs et riches de désirs.

Venu d’un pays ou d’un autre, le Djinn nous amène dans son voyage à travers l’Orient et le temps. Cap sur les saveurs et les trois vœux !

Que le Djinn ou Shakshouka soit originaires de Turquie, d’Israël ou d’ailleurs, qu’importe tant que le mélange est éclatant ! Ça mijote comme une histoire qui s’écrit, ça se partage comme un joli récit…

La Shakshouka du Djinn :
1 petite boite de pulpe de tomates pour le flacon du génie
1 grappe de tomate fraîches
1/2 oignon jaune
1 gousse d’ail
1/2 poivrons jaune, rouge et vert
1 petit bloc de feta
1 bouquet de persil plat
1 poignée de pistache
3 œufs pour les 3 vœux
Sel, poivre, zaatar

Commencez par découpez vos légumes en petits morceaux, peler et émincer votre oignon et votre ail.
Dans une casserole chaude, versez un trait d’huile d’olive, faites revenir l’oignon puis l’ail avant d’ajouter les poivrons. Complétez avec les tomates et la pulpe de tomates. Assaisonnez et recouvrez avant de laisser mijoter.
Une fois les légumes cuits, poursuivez la cuisson à découvert pour laisser l’eau s’évaporer.
A l’aide d’une cuillère en bois, faites trois empreintes dans votre casserole pour y glisser les trois œufs.
Laissez cuire une petite dizaine de minutes.
Ajoutez la feta émiettée, le persil coupé, les pistaches broyées.

Ne reste plus qu’à plonger dans la casserole pour délivrer les trois vœux (et se régaler)

George Miller est un cinéaste et par définition un conteur, c’est aussi ce qu’il rappelle dans Trois mille Ans à t’attendre : l’importance des histoires et l’amour qu’on leur porte. Parce que l’imaginaire qui s’emmêle au monde réel rend le quotidien plus exaltant, on s’amuse à le voir en action avec cette dernière réalisation. Un peu trop sage et relativement rapide dans son dénouement guimauve, on aurait aimé retrouvé un peu plus de Mad Max dans la potion du Djinn !

🔍 À (re)découvrir : George Miller et le parallèle entre Trois mille ans à t’attendre et Fury Road (2min)

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