LA GARÇONNIÈRE – LE SOUFFLÉ AUX CAROTTES DE C. C. BAXTER

C’est peut-être parce que je suis actuellement entourée de cartons que j’ai eu la soudaine envie de  déballer The Apartment, renommé La Garçonnière dans la langue de Molière.

Oscarisé meilleur film en 1960, le chef-d’œuvre de Billy Wilder raconte l’histoire d’un jeune new-yorkais ambitieux qui aspire à une carrière professionnelle ascendante aussi rapide qu’un voyage en ascenseur. Employé dans une entreprise d’assurance, il compte sur les bonnes grâces de ses supérieurs pour gravir le sommet de la tour et s’assurer une place dans les bureaux confortables des cadres.

La clé de son ascension ? Celle de son appartement qui fait office de garçonnière pour les dirigeants infidèles. La carotte au bout du bâton ? Ses nombreuses promotions qui l’amèneront bien vite du 19ème au 27ème étage, loin des milliers de salariés invisibles.

L’organisation des brèves locations de son appartement lui demande une certaine dextérité et une polyvalence à toute épreuve. Décidé à se faire remarquer, il s’applique à satisfaire les demandes quitte à rester quelques nuits à la rue. Et si tous les ingrédients semblent réunis pour le faire monter comme un soufflé, sa rencontre avec Fran Kubelik, liftière dans l’entreprise et malheureuse habituée de la garçonnière, va remettre en question ses priorités. Reste à voir s’il préférera poursuivre sa progression ou s’il sera prêt à retomber comme la fameuse recette.

Promotion à la clé pour location accordée : comme le soufflé, Calvin Clifford est prêt à grimper grimper grimper…

Pour 4 ascensions à la carotte :
1kg de carotte
4 œufs
1 cuillère à soupe de crème fraîche entière
50g de fromage râpé (comté, emmental ou… chèvre frais)
Sel et poivre

Préchauffez le four à 160°C et démarrez la préparation du soufflé : épluchez vos carottes et faites les cuire à l’eau pendant 10 à 15 minutes. Réduisez les en purée et ajoutez-y la crème fraîche et les 4 jaune s d’œuf et le fromage. Epicez à votre goût.
Dans un saladier à part, faites monter les 4 blancs et ajouter les délicatement à la préparation. Versez dans un récipient chemisé et placez au four.
C’est prêt à tomber
🙂

La morale est mise à mal dans cet amour de l’élévation sociale dépeinte par l’univers comique de Billy Wilder. Un film culte à (re)(re)(re)voir !

A (re)découvrir : L’analyse de La Garçonnière par Critikat

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