RODIN – LE VELOUTÉ D’ARTICHAUT D’AUGUSTE RODIN

1880, Paris, l’Etat commande à Rodin la création de La Porte de l’Enfer. À travers la caméra de Jacques Doillon, à travers les gestes de Vincent Lindon, on découvre l’homme qui sculptait le vrai et le mouvement.
Amoureux de la terre qui lui offre matière à créer et dont il fait l’élément le plus noble, il est aussi amoureux de son art, de ses modèles, des femmes et de Camille Claudel.

« La beauté on ne la trouve que dans le travail. Sans lui on est foutu. »
Rodin est un homme façonné par le talent. Si sa vocation n’est pas de plaire, elle est de donner son cœur à son oeuvre pour parvenir à lui donner vie.

L’artiste est un cœur d’artichaut avec les femmes mais nourrit avant tout un amour furieux pour le travail et ses figures. Il enchaîne les créations comme un ogre affamé dont la soif de l’art n’est étanchée qu’avec la satisfaction d’un travail accompli (et un potage servi par Rose).
A notre tour de sculpter le cœur de la recette du film qui fait l’éloge du monument Rodin.

2 veloutés d’artiste à l’artichaut :
2 artichauts
1 pommes de terre
1/2 oignon rouge
1L de bouillon
Sel et poivre

Tournez les artichauts, émincez les fonds d’artichauts et faites-les revenir dans l’huile d’olive avec le demi oignon et la pomme de terre également coupés en petits morceaux.
Dans une casserole, ajoutez le bouillon de volaille sur les légumes et laissez cuire 30 minutes. Salez, poivrez, mixez, ajoutez un peu de crème et des graines de lin.

Pour la douceur et la beauté des images qui caressent les pièces, pour le jeu de Vincent Lindon, pour l’amour de la sculpture… il y a mille raisons de partir découvrir le dernier film de Jacques Doillon, actuellement en compétition au 70ème Festival de Cannes.

A (re)découvrir : Rodin dans l’œil de Doillon par France Culture 

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